Conjunto NIAGARA
Conjunto NIAGARA
| Le
"NIAGARA" est d'abord un septeto
qui naît en 1940, organisé par le tresero Ángel
VILCHES et par le chanteur Antonio HURTADO. A leurs côtés
figurent Andrés "Totoronto" SANTANA,
voix et maracas ; Enrique
MUÑOZ, trompette ; Andrés CULLITO, contrebasse ; Dionisio
MORTADEYA, guitare et voix, et BLANCO, bongó. |
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| L'année
suivante de nouveaux changements interviennent avec l'arrivée du chanteur Rubén GONZÁLEZ, du bongosero Evelio CALDERÓN,
de Evelio SIPONOLA, tumbadora;
tandis que VILCHES troque son tres pour la contrebasse. Avec cette dernière transformation le "CONJUNTO
NIAGARA" s'inscrit dans la ligne du "CONJUNTO CASINO"
plutôt que dans celle du "Conjunto
Arsenio RODRÍGUEZ". Rubén GONZÁLEZ devient le directeur du groupe. Le "CONJUNTO NIAGARA" a trouvé le cabaret idéal pour se présenter, le nouveau Faraón, installé dans l'ancienne Académie Sport Antillano. |
| Le "CONJUNTO NIAGARA" commence à enregistrer en 1944
avec la voix de Rubén: "Que no se acabe el bongó", "Se muy bien que vendras"… Mais Rubén quitte
le conjunto en 1946 pour suivre le pianiste Anselmo SACASAS à New York. |
| La même année, sur l'initiative de RUÍZ, le "CONJUNTO NIAGARA"
réalise une tournée au Mexique. De retour à La Havane sans Alvarito RUÍZ, le groupe, avec son nouveau pianiste Pepe DELGADO, se produit régulièrement pendant les deux années suivantes à l'Hôtel Nacional. Quelques nouveaux enregistrements ont lieu entre 1946 et 1947 sans Alvarito : "Me voy pa'Sibanicu", "Para gozar la rumba". En 1948 le chanteur Nelo SOSA quitte le Tropicana et s'incorpore au "CONJUNTO NIAGARA" mais très rapidement abandonne le groupe en entraînant plusieurs musiciens vers son nouveau "CONJUNTO COLONIAL". Ce départ marque la disparition du "CONJUNTO NIAGARA". |
© Patrick Dalmace
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