FAJARDO, José (Guanes 1919-New Jersey 2001)
FAJARDO,
José (Guanes 1919-New Jersey 2001)
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José
joue des claves et des maracas dans l'orchestre de
son père Alberto FAJARDO, musicien, et apprend la flûte avec Fernando SÁNCHEZ dans sa ville natale. Il entre dans
l'orchestre local "HILDA" avant de poursuivre des études
musicales plus poussées à La Havane où il réside à
partir de 1933. Il partage à ce moment sa passion avec une activité professionnelle, policier. Sa virtuosité lui vaut bientôt d'entrer dans les prestigieuses charangas de Armando VALDESPÍ, Paulina ÁLVAREZ, "Neno" GONZÁLEZ, "MELODÍAS del 40"…Il joue aussi avec l'un des orchestres de René ÁLVAREZ . José rejoint la formation de ARCAÑO en 1947, dirigeant alors lui-même "Las MARAVILLAS" jusqu'en 1949. |
Cette
même année il quitte la charanga pour créer sa propre
formation, "FAJARDO
y sus ESTRELLAS". Il y embauche notamment Joseito NUÑEZ
et Rudy CALZADO. Le succès est
extraordinaire. FAJARDO doit démultiplier sa charanga. Ceci lui permet de jouer dans les Big Five, les cinq sociétés de la bourgeoisie cubaine. L'une
de ses charangas est stationnée à Santiago de Cuba sous le nom de "CHARANGA
FAJARDO", deux autres à Cienfuegos et bien sûr
dans la capitale avec laquelle il se présente le plus fréquemment
en personne. C'est le cas pour la nuit historique de la Saint Sylvestre de 1958
lorsque sa charanga est au programme de Cabaret Caribe du Hilton.et qu'arrivent les révolutionnaires dans La Havane. |
En
1959 après une tournée au Japon, FAJARDO s'installe aux Etats
Unis avec une nouvelle formation , il propage le dernier rythme à la mode
dans l'île, la Pachanga. Rapidement Félix REINA à qui
il avait laissé la direction de sa charanga à La Havane,
le rejoint. José compose, connaît de nouveau le succès et, comme à Cuba, organise deux formations, l'une à New York et la seconde à Miami. Le flûtiste fait les beaux jours du Waldorf Astoria, du Palladium et de plusieurs cabarets dans les hôtels de Puerto Rico. |
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Les enregistrements avec cette formation américaine au sein de laquelle José peut compter sur le timbalero Osvaldo "Chihuahua " MARTÍNEZ, le pianiste Sonny Bravo…continuent
et les disques sortent "Fajardo llegó a Miami", "The
great Fajardo and his star orchestra", "Mister Pachanga"… FAJARDO s'installe pour un temps à Puerto Rico. Il y retrouve le batteur Walfredo de los REYES.
Au milieu des années soixante-dix,
à Miami, José FAJARDO organise un quinteto dans lequel
figure le pianiste Alfredo RODRÍGUEZ. Pour les tournées le
petit groupe se transforme en charanga avec les violonistes Alberto
FAJARDO -son frère-, Julio FARACH, José Aaron MARTÍNEZ,
Humberto GONZÁLEZ, José MONTORO. La section rythmique est composée,
autour de Alfredo RODRÍGUEZ, de David CASTRO, basse; Tanny
GIL, tumbadora; Manfredo LEE, timbales; Rolando VALDÉS, güiro. Comme à Cuba FAJARDO conserve les parties vocales confiées à Carlos ALBERTO et
à Pepe CORDO, Germán BASS pour les chœurs.
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Tournée au Venezuela: Enrique Navarro "Pacha", William Sanchez, Alfredo Rodríguez, Alberto Fajardo, Tany Gil, Pepe Cordo, David Castro. Au centre José Fajardo . Maracaibo 1977.
Photographie Collection Pacha Jr. |
Deux nouveaux disques voient le jour en 1977 avec notamment Alfredo de la FÉ au violon. Cette même année il entraîne sa formation au Venezuela. Le début des années 80 est marqué par un travail de collaboration avec Johnny Pacheco débutant par le disque "Las tres flautas" avec Johnny et Pupi LEGARRETA en 1980 pour lequel "Chihuahua" participe au güiro. Cette collaboration se poursuit en 1982 pour un splendide mano a mano, "Fajardo y Pacheco". |
 José Fajardo. Photographie El Nuevo Día. | Modèle
de longévité au plus haut niveau, FAJARDO enregistre en 1986
avec Mario BAUZÁ puis avec Louie
Ramírez pour un hommage au jazzman Cal Tjader. En 1997 il est recruté pour participer aux enregistrements de "Descarga del milenio". En 2001 il fait partie du spectacle "Los ORIGINALES" présenté à Miami. Le concert, enregistré en public, constitue le dernier témoignage de FAJARDO. Quelques mois plus tard José disparaît. |
© Patrick Dalmace
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Collection W. de los Reyes.
